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        Valeur ou code du samouraï
. L’HONNEUR (MEIYO)
C’est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (Guerrier au sens noble du terme) s’il
n’a pas une conduite honorable. Du sens de l’honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le
respect du code moral et la poursuite d’un idéal, de manière à toujours avoir un comportement
digne et respectable. Il conditionne notre attitude et manière d’être vis-à-vis des autres.
LA FIDÉLITÉ (CHUJITSU)
Il n’y a pas d’honneur sans fidélité et loyauté à l’égard de certains idéaux et de ceux qui les
partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses
engagements.
LA SINCÉRITÉ (SEIJITSU ou MAKOTO)
La fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes. Le mensonge et l’équivoque
engendrent la suspicion qui est la source de toutes les désunions. En karaté – do, le salut est
l’expression de cette sincérité, c’est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses
pensées, de celui qui se sait authentique.
LE COURAGE (YUUKI ou YUUK
AN)
La force d’âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage. Ce courage qui nous
pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré
nos peurs et nos craintes, d’affronter toutes les épreuves. La bravoure, l’ardeur et surtout la volonté
sont les supports de ce courage.
LA BONTÉ et LA BIENVEILLANCE (SHINSETSU)
La bonté et la bienveillance sont les marques de ce courage qui dénotent une haute humanité. Elles
nous poussent à l’entraide, à être attentifs à notre prochain et à notre environnement, à être
respectueux de la vie.
LA MODESTIE et L’HUMILITE (KEN)
La bonté et la bienveillance ne peuvent s’exprimer sincèrement sans modération dans l’appréciation
de soi–même. Savoir être humble, exempt d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul
garant de la modestie.
LA DROITURE (TADASHI ou SEI)
C’est suivre la ligne du devoir et ne jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les
piliers de cette droiture. Elle nous permet de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et
raisonnable.
LE RESPECT (SONCHOO)
La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. La politesse est
l’expression de ce respect dû à autrui quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position
sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré est le premier
devoir d’un Budoka car cela permet d’éviter de nombreuses querelles et conflits.
LE CONTRÔLE DE SOI (SEIGYO)
Cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire. Il représente la possibilité de maîtriser
nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C’est l’un des principaux objectifs de la
pratique du Karaté-Do, car il conditionne toute notre efficacité. Le code d’honneur et la morale
traditionnelle enseignée dans le Karaté-Do sont fondés sur l'acquisition de cette maîtrise.

                              LE SALUT

L’entraînement commence et se termine par un rituel de courtoisie, élément qui permet aux individus de travailler ensemble efficacement et en toute sécurité

Le sensei (professeur) en « seiza » fait face à ses élèves disposés devant lui sur une ou deux rangées (du côté du mur « shimoza »). Derrière lui se trouve le mur du « kamiza » (ou « shomen »). Dans le cas d’un nombre important d’élèves les assistants, les hôtes, les gradés anciens peuvent se placer sur une ligne à gauche du professeur (c’est le mur du « joseki ») et les débutants, alignés sur le mur d’en face à droite du professeur (mur du « shimozeki »).

  1. Le sensei se met en position à genoux, imité par les élèves qui suivent le rythme du plus haut gradé placé en bout de ligne à droite sur le shimoza.

  2. Le sensei se tourne d’un bloc du côté du « shomen », le mur derrière lui et l’éventuel autel, ou idéogramme qui le décore.

  3. Le plus haut gradé donne le signal du premier salut : « Shomen-ni-rei ! »

  4. Tout le monde s’incline face au « shomen ».

  5. Le sensei se retourne d’un seul mouvement face aux élèves alignés le long du « shimoza ».

  6. Le plus haut gradé donne le signal du deuxième salut : « Sensei-ni-rei ! » Les élèves s’inclinent pour saluer le professeur, qui leur rend leur salut en s’inclinant à son tour.

  7. Le plus haut gradé donne le signal du troisième salut :

« Otagai-ni-rei ! » Les élèves s’inclinent face au sensei qui s’incline dans le même temps. Les trois saluts représentent la forme complète du cérémonial. Dans une forme ordinaire, le salut au « shomen » peut être supprimé.

« Il vous faut vous entrainer jusqu'à l'épuisement et recommencer encore avec la même intransigeance. Vous oublierez très vite ce que vous aurez appris oralement, mais vous vous rappellerez pour le restant de vos jours ce que vous aurez appris avec tout votre corps. » 

  

Gishin Funakoshi 
 

Karate club Migennois

Section de la MJC Migennes

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